Après un démarrage tout doux, il est temps de passer la seconde dans cette série de teasing et de parler de ce qui fait vraiment la spécificité de Vodkaster : les extraits de films. A l’heure où je vous parle, notre base en compte un peu plus de 6500. C’est à la fois beaucoup et très peu étant donnée la taille du patrimoine cinématographique mondial.
La bonne nouvelle c’est que cette base est appelée à s’agrandir chaque jour notamment grâce à votre aide. En effet, Vodkaster repose sur un système collaboratif qui permet à chacun de publier de nouvelles scènes (je reviendrai dans un prochain post sur le système de publication) et ainsi partager ses moments de cinéma préférés.
L’une des forces de Vodkaster est de vous permettre de naviguer facilement dans cette base, d’une scène à l’autre. En effet, on peut déjà trouver beaucoup de scènes de films sur les plateformes de vidéo classiques, mais la plupart du temps elles sont mal encodées et surtout mal référencées (difficile de savoir de quel film vient la scène, qui sont les acteurs, etc.).
Sur chaque page extrait vous pouvez donc retrouver les scènes du même film, des scènes similaires et… des liens cinéphiles !
Alors qu’est-ce que c’est un lien cinéphile ? C’est tout simple, nous permettons à chacun d’établir des connexions entre deux scènes quand il s’agit de remakes, de parodies, d’hommages ou de références plus ou moins directes. On découvre ainsi des relations improbables entre blockbusters américains et films d’auteurs roumains…
C’est parti pour une petite illustration de tout ça (oui, là vous allez me maudire puisque les liens pour voir les vidéos ne fonctionneront que lundi à l’ouverture, mais bookmarkez ce billet, vous m’en direz des nouvelles) :
La mythique Carioca de La Cité de la peur (1994) et l’originale de 1933.
Les génériques qui roulent dans Jackie Brown (1998) et Le Lauréat (1968)
Les douches stridantes de Paranoid Park (2007) et Psychose (1960)
L’émotion d’Anna Karina (dans Vivre sa vie en 1962) et Léa Seydoux (dans La Belle personne en 2008) à l’écoute d’un Jukebox.
I’m through with love chanté par Woody (dans Tout le monde dit I love you en 1997) ou Marylin (dans Certains l’aiment chaud en 1959)
Le You talkin’ to me? de Robert De Niro (dans Taxi Driver en 1976) et le C’est à moi qu’tu parles ? de Vincent Cassel (dans La Haine en 1995)
Maintenant à vous de réviser vos classiques pour tisser, dès lundi, des liens cinéphiles dans tous les sens !